Emil Nolde, Paradis perdu (Zwei am Meeresstrand), 1921
LES coqs de roche passent dans le cristal
Ils défendent la rosée à coups de crête
Alors la devise charmante de l’éclair
Descend sur la bannière des ruines
Le sable n’est plus qu’une horloge phosphorescente
Qui dit minuit
Par les bras d’une femme oubliée
Point de refuge tournant dans la campagne
Dressée aux approches et aux reculs célestes
C’est ici
Les tempes bleues et dures de la villa baignent dans la nuit qui décalque mes images
Chevelures chevelures
Le mal prend des forces tout près
Seulement voudra-t-il de nous
ANDRÉ BRETON-POÈMES
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